Du 2 au 31 mai 2016. Mai clément, mai workaholic. Entre quelques jours de congés et mes déplacements professionnels, j’interviens très peu dans le jardin. C’est le temps de la contemplation et le début du foisonnement.
Les semis « chauds » prennent l’air. Lin et capucine émergent de terre.
Trois arbustes en pleine croissance étoffent le massif Ouest : le saule pleureur se porte bien, le buis part dans toutes les directions, tandis que le chèvrefeuille s’enroule amoureusement autour de la sauge et des graminées voisines.
C’est le pompon du côté de la citerne : les boutons floraux de la rhubarbe se sont ouverts, open-bar pour les petits pollinisateurs.
Le pied de poireau extra-terrestre commence à faire des fleurs…
Au cœur des pieds de blette, bisannuelles semées l’an passé, les prémices de hampes florales.
Le jardin se pare de rose avec la floraison de la valériane et des œillets des poètes.
Le figuier, encore un peu triste avec ses minuscules panaches de feuilles, commence déjà à faire des fruits, mais la première production n’est jamais éloquente…
Face au soleil, les multiples fleurs de fraisiers se sont transformées en capuchons.
Quelques récoltes ce mois-ci : nos premiers radis de 18 jours et des fleurs de souci et ciboulette dans les salades.
Lors d’une petite balade printanière au Sarrat, j’ai ramené quelques tiges de sedum qui poussaient en bord de chemin, et les ai planté au milieu de la feu-butte. Quelle espèce ? Aucune idée, on verra bien !
Au retour, en passant par le pays des orties, j’ai vu dame Coccinelle surfer sur une vague de pucerons.