De fin avril à juin 2018. Le plus gros du déménagement est enfin derrière nous. Nouvelle échéance – le 1er mai – date à laquelle nous devons quitter la location. Nous jonglons entre les 80m² à vider et à nettoyer, et la poursuite de l’aménagement de notre cabane.
Isolation du solivage en copeaux de bois et pose de l’Agepan
Sur les bons conseils d’un ami, nous utilisons la hauteur du solivage pour apporter une isolation au sol supplémentaire en copeaux de bois, récupérés gratuitement en menuiserie. Les caissons sont créés en pare-pluie et agrafés.
Une fois les caissons remplis, nous posons les plaques d’Agepan sur le solivage et les fixons avec des vis. Quelques découpes sont effectuées pour le passage des contreventements.
Emménagement officiel !
La pose des panneaux en fibre de bois coïncide avec notre départ de Balagué. Avec ce plancher intermédiaire, nous pouvons commencer à vivre sur place. Nous aménageons rapidement une zone de couchage dans l’extension.
Les murs ne sont pas encore isolés, les parois blanches et semi-transparentes du pare-pluie me font penser aux maisons traditionnelles du Japon… Un bel orage nous accueille lors de l’une des premières nuits, spectacle son et lumière garanti à travers les murs.
Nous mangeons la plupart du temps dehors sur une table improvisée, tandis que la cuisine est faite dans la vieille tente bleue des années 80 🙂
Pose des menuiseries
Nous décalons rapidement nos affaires côté ancienne cabane pour pouvoir continuer les travaux. Nous commençons par poser les menuiseries en bois.
Isolation des murs
Puis nous entamons l’isolation en fibre de bois avec, à la verticale, des plaques de 10cm dans les panneaux d’ossature bois, puis des plaques de 4cm (l’épaisseur du contreventement) à l’horizontale, ce qui nous permet de minimiser les ponts thermiques.
Nous remplissons les zones autour des poteaux avec les chutes.
Pose du frein vapeur
La pose du frein-vapeur est un joyeux synonyme d’habitabilité. Il nous permet, en plus de ses propriétés intrinsèques de gestion de l’hygrométrie, de revenir « habiter » cette partie de la cabane, sans craindre la poussière de fibre de bois inhérente au choix de l’isolant.
Pose du plancher de la mezzanine et déplacement dans l’extension
C’est ainsi que fin juin, après avoir posé le plancher de la mezzanine, nous commençons à distinguer deux vraies zones de vie : à l’étage, le couchage ; au rez-de-chaussé, le salon 🙂
Nous sommes loin d’avoir respecté notre planning (nous pensions terminer cette partie avant début mai !) mais nous sommes tout de même très satisfaits de la qualité de notre autoconstruction 🙂 Il nous reste bien évidemment quelques étapes de finitions – interminables – avant de pouvoir lui attribuer le statut « Terminé »…
Pour finalement tout casser !
Contemplant notre œuvre, nous sommes soudain frappés par la différence de conception entre la cabane originale et l’extension… Nous avions entre autre pour idée de l’isoler par l’intérieur, de réhausser la petite fenêtre pour pouvoir ajouter une couche d’isolant au sol, etc.
C’est donc de manière un peu inattendue mais néanmoins réfléchie que nous prenons la décision de détruire la cabane originale pour la refaire à notre sauce.
L’avenir nous confirmera que nous avions eu raison de changer encore une fois de plan en cours de route, mais cela fera l’objet d’un autre article 😉
Ha quel plaisir de te lire de nouveau !
A bientot , je compte toujours venir voir votre cabane dans la montagne …
Quand tu veux (ou presque !) 😉
Quand pourrons nous voir la nouvelle « ancienne » cabane et l’extension ensemble ?
Très bon boulot !
Merci !
Quand je prendrais le temps de publier quelques photos accompagnées de leurs légendes… votre message m’a un peu motivée, j’essaie de trouver du temps la semaine prochaine, d’autant que la météo va m’y inciter 😉