Qu’est-ce qui les poussent à monter ainsi, mètre après mètre, dans cette neige un peu croûtée qui craque sous le balancier des cuissots ? La récolte d’un jour, l’automne qui se tourne ?
Qu’est-ce qui les poussent à franchir ainsi ces frontières de l’effort que tant d’autres laissent devant eux ? Aveugles sans crainte alors que se multiplient les symboles enrubannés. Le col s’échappe, le menton pique du nez.
Qu’est-ce qui les poussent à s’incliner ainsi devant le dénivelé ? Qui fait grincer les tendons, tandis que le froid s’obstine à jouer les courants d’air ? La montagne grippe mais le corps ne relâche rien.
Qu’est-ce qui les poussent à descendre nous retrouver alors que s’éveille le crépuscule ? La solitude les retient encore quelques minutes, à l’écart de ce monde qui leur ordonne déjà de rentrer. Courbaturés parmi les givrés.
Ça me fait très plaisir de retrouver ta « plume poétique », si je puis dire ! <3
Attention, avalanche de cœurs ! :p
Ça m’a pris comme ça, sans prévenir, et assez facilement d’ailleurs… J’ai évité de me relire 10 fois, sinon l’article n’aurait jamais vu le jour, tu dois connaître 😉
Merci 🙂