Deuxième Kilomètre vertical de la saison, et celui-ci se déroule tout près de la maison à Juzet d’Izaut.
Jean du « Couserans Libre » a décidé lui aussi de braver la chaleur pour faire un tour sur le sommet de Pique Poque, et il ne vient pas pour compter les fraises…
Comme d’habitude, les départs toutes les 15 secondes rythmeront cette course de 3,4 kilomètres et 1 020 mètres de dénivelé positif. Sur la ligne de départ, on retrouve nos deux compères Seb et Vincent. Ça va donner pour cette première édition du Verti’Cagire !
0 mD+, j’attends avec impatience de partir, les 15 secondes passent très vite, et hop c’est parti. Il est exactement 10h19 et 30s, maintenant reste à savoir combien de temps il va me falloir pour rejoindre le sommet. Démarrage à fond comme d’habitude…
100 mD+, je rejoins le lieu des inscriptions et j’en profite pour accélérer sur ce petit replat de (très) courte durée. Le circuit m’emmène ensuite sur une piste forestière : ici pas de boue mais du joli caillou. Comme dirait François, « Ça pousse, ça pousse !!« , c’est plutôt agréable. J’ai les jambes en forme, et pour le moment, la forêt nous protège, les concurrents et moi-même, du soleil qui tape déjà fort.
500 mD+, je quitte maintenant la piste pour un superbe chemin de crête. Sur la gauche, la vallée est somptueuse, et sur la droite la lisière du bois est … une lisière de bois. C’est vraiment magique ! Je commence à avoir chaud, mais ça va. Je bois une mini-gorgée de gel maison (eau, sirop d’agave, sel, vanille concentrée) toutes les 5 minutes, parce que mine de rien, l’effort est violent et j’en demande pas mal à mon organisme.
800 mD+, dingue! D’un seul coup, ça s’ouvre, on aperçoit le sommet et le chemin de crête qui va nous y mener. Et quand c’est beau comme ça, je donne tout !
820 mD+, je me calme, il reste un paquet à faire quand même. Ceci dit, cette petite accélération était vraiment cool.
920 mD+, ça devient exactement comme j’aime : ici plus vraiment de chemin alors je trace tout droit. Il y a de grosses marches en pierre de temps à autre. Le rythme est soutenu et je cours dès que c’est possible. Il faut un peu « jardiner » pour doubler, mais c’est ce qu’il y a de marrant dans ces courses.
1 000 mD+, plus que 20 mD+ pour atteindre le sommet. Mes poumons vont éclater, mon cœur va imploser et mes épaules de roux vont griller comme des sardines, mais c’est pas grave j’accélère le mouvement. Il faut dire que ces derniers mètres de « prairie » sans aucun obstacle, juste de l’herbe rase, ne demandent qu’à être piétinés sur les pointes, autrement dit en courant !
1 020 mD+, après le petit « Bip » du chrono, je m’écroule et j’attends que le calme revienne.
J’aurai finalement mis 47 minutes et 3 toutes petites secondes pour rejoindre le sommet. Je suis content de ma course, d’autant plus que le parcours est très beau. Jean, quant à lui, arrive en 47 minutes et 13 ÉNORMES secondes. Ouf, j’ai échappé de peu à une deuxième victoire du montagnard ! (cf. La Verticale du Valier)
Encore un grand merci aux Galopins de ce Verti’Cagire qui ont su nous accueillir, en bas après l’épreuve, avec le plus opulent des ravitos.
Je pense que cette course possède tous les atouts pour devenir une « Classique ». C’est sûr, je signe de nouveau l’année prochaine !
Merci à Philémon pour ces belles photos.
Résultats
- Distance : 3,4 km
- Dénivelé : 1 020 m
- Temps : 47 minutes et 3 secondes
- Classement : 6e au scratch, 5e Senior Homme
Quelle ascension rapide avec un tel dénivelé. Tu montes au sommet et tu t’approches aussi des sommets avec cette 6ème place. Bravo fiston.
Quelle motivation chapeau bas