Avec le retour du soleil, c’est le bon moment pour mettre en œuvre trois idées qui me trottent dans la tête depuis quelques temps : la litière du chat, la course à pied et une grainothèque.
Recycler davantage : la litière du chat
Nos canalisations sont reliées à une fosse septique. Je pensais jusqu’à peu que je pouvais jeter le reste de litière et les déjections via les WC, mais ce n’est vraiment pas l’idéal étant donné le temps de dégradation et le mince équilibre d’une fosse septique…
Deux solutions possibles à mes yeux :
- Ne plus générer de déchet et donc arrêter d’utiliser une litière en permettant à Kobole d’accéder à l’extérieur toute la journée pour qu’elle fasse ses besoins dans la nature (ou dans le potager ?) –> solution pas vraiment adaptée à l’hiver, surtout sans chatière.
- Composter la litière et les déjections.
Pour l’instant, je pense que la deuxième option est adaptée étant donné que :
- Kobole mange des croquettes de qualité adaptées à son régime de carnivore strict,
- Kobole n’est pas médicamentée (ni vermicide, ni anti-puce, etc.),
- Sa litière est biodégradable.
L’ensemble va apporter une belle quantité d’azote (excréments) et de carbone (litière) au compost du jardin 🙂
Dans le doute, j’attendrais un an minimum avant d’utiliser ce compost et j’éviterai de l’utiliser sur les sols pour cultures de consommation.
Bien-être : (re)commencer à courir
Je n’ai jamais été une vraie coureuse. J’ai couru parce que mon père courait depuis toujours et qu’il nous a inscrit très jeunes, mes frères et moi, aux courses locales. J’ai couru parce que je le devais pendant les entraînements de sport. J’ai couru parce que j’habitais en ville et me voyais devenir de plus en plus sédentaire malgré un fort appétit pour l’extérieur. J’ai couru parce que j’ai parfois eu des partenaires d’entraînement, mais sans eux, ma motivation s’écroulait rapidement.
Aujourd’hui, j’ai envie de courir pour – enfin ! – mieux sentir le contact du sol et me sentir encore plus proche de notre vraie nature, en expérimentant le port de chaussures minimalistes.
Aujourd’hui, j’ai envie de courir pour partager ce moment avec Alex sous la forme d’entrainement « bike & run » : lui à vélo, moi à pieds, et vice-et-versa.
Aujourd’hui, j’ai envie de courir pour sortir prendre l’air entre midi et deux quand je télé-travaille de la maison.
Il me reste encore à trouver la paire de chaussures parfaites, mais cela devrait se régler rapidement 🙂
Biodiversité : créer une grainothèque
Depuis deux semaines, je suis en pleine période « graines » : je trie mes sachets, je liste les variétés qui me manquent, je planifie mes futurs semis, etc.
Parallèlement à cette ébullition potagère, je me remets à rêver de partager mes graines avant leur péremption avec mes voisin(e)s et pourquoi pas, d’échanger autour de nos jardins.
Je suis très attachée à la liberté de semer et de récolter mes propres graines, malgré les difficultés actuelles pour faire reconnaître ce droit. Il me semble que, d’autant plus sur un territoire rural comme le nôtre, la possibilité d’échanger ses semences entres voisins relève du bon sens paysan.
Confortée par l’expérience d’Isabelle, j’aimerai proposer de manière informelle un temps, voire un lieu, d’échange, pourquoi pas sous la forme d’une grainothèque ?!