Le sol est couvert de feuilles et de branches. La canopée qui intercepte les rayons du soleil laisse passer une lumière diffuse et apaisante. Ici, il fait bon se balader, à condition de faire un peu attention à là où l’on met les pieds et d’avoir une carte pour ne pas se perdre. Bref, c’est une véritable forêt. Sauf que tout ce qui pousse là se mange.
Dans ce jardin de 1 800 m2 trônent pas moins de 2 000 variétés d’arbres, du néflier du Japon aux figuiers en passant par les pommiers, pêchers et nashis. Sur ces arbres grimpent en prime des mûriers, des groseilles ou des ronces sans épines, tandis qu’au sol rampent plusieurs milliers d’espèces de plantes comestibles.
[…] Charles-Hervé Gruyer a déjà trouvé un nom pour désigner le métier de ceux ou celles qui travailleront peut-être un jour dans ces forêts comestibles : « sylvanier ».
Reportage sur le jardin des Fraternités Ouvrières de Mouscron par Rue89